Peintre alpin, 17e siècle

Huile sur toile

142 x 96 cm.

encadré 158 x 111 cm.

Ce grand tableau illustre de manière évocatrice le triomphe contre le dragon de saint Georges, noble chevalier de la foi chrétienne, dont l'aventure miraculeuse, chargée de significations symboliques dans la lutte entre le Bien et le Mal, a toujours été un thème de prédilection dans l'art : à l'époque de la Renaissance, elle permettait de mettre en scène les idéaux et les valeurs à la fois de la chevalerie et de la religion.

L'analyse des caractéristiques stylistiques permet d'attribuer l'œuvre à un peintre marqué par la culture alpine en plein XVIIe siècle, bien que les caractéristiques stylistiques picturales soient plus archaïques et renvoient à la peinture de l'Italie du Nord du XVIe siècle.

"Il arrive un jour dans le royaume de Silène, ravagé par la présence d'un terrible dragon, dont la puissance destructrice ne peut être contenue que par des sacrifices humains. C'est le "soldat du Christ" qui a tué la bête dangereuse et sauvé la fille du souverain des mâchoires du monstre, et en récompense, il n'a voulu ni honneurs ni argent, mais que tout le peuple se convertisse au christianisme en recevant le baptême".

Dans le tableau, saint Georges, à la fois saint et chevalier, est saisi au moment de son triomphe sur le dragon, alors qu'il le transperce de sa lance.