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Il banchetto di Erode

Gaspar van den Hoecke (Anversa, 1585 – 1648)

Gaspar van den Hoecke (Anvers, 1585 - 1648)
Banquet d'Hérode

Début du XVIIe siècle
huile sur panneau, avec des reflets dorés (sous les traits de Salomé et dans les rideaux de l'immeuble en arrière-plan)
56 x 80 cm.
encadré 72 x 90 cm.


Remarque: Le tableau date probablement d'un original de Frans II Francken (1581 - 1642), qui est présenté dans les archives du RKD (https://rkd.nl/en/explore/images/record?query=0000344789&start=0)
D21-029 € 12.500 Informations requises

Précieuse peinture à l'huile sur panneau représentant le roi Hérode et la belle princesse juive Salomé selon l'épisode tiré de l'Évangile de Matthieu (14.3-11), qui la voit comme la protagoniste de l'histoire du martyre de Jean-Baptiste. L'événement présenté est un croisement entre histoire et légende, un mythe auquel sont confrontés depuis des siècles des artistes de tous les domaines: le Caravage en peinture, Oscar Wilde au théâtre, Richard Strauss en musique. Dans le modèle artistique, Salomé, jeune instrument inconscient de la vengeance de sa mère, devient le symbole de la luxure la plus dévastatrice et morbide.

A l'occasion de l'anniversaire du roi Hérode, Salomé, la jolie fille de sa maîtresse Hérodias, a exécuté une danse séduisante pour le plaisir des convives. Sa danse a été si bien accueillie qu'Hérode a promis de lui donner ce qu'elle voulait en récompense, même une partie de son royaume si elle le voulait.

La jeune femme se rendit auprès de sa mère pour demander conseil, et Hérodias, ému de rancune contre Jean-Baptiste, lui ordonna de demander la tête du Saint sur une assiette. Salomé, victime involontaire des volontés de sa mère, devient l'interprète du meurtre du Saint, obtenu avec habileté et ruse, et pendant le banquet, elle présente sa tête sur un plateau d'argent comme s'il s'agissait d'un trophée. On voit le roi réagir avec dédain à cette situation, tandis que les deux femmes semblent indifférentes aux conséquences de leur geste, debout à l'autre bout de la table dans une robe dorée et un large décolleté.

En arrière-plan, à gauche, l'événement qui précède la représentation principale est représenté en synchronisme optique, c'est-à-dire le martyre et la décapitation du Baptiste, qui se déroule à l'intérieur d'une prison stérile aux fenêtres barrées, en contraste frappant avec la situation d'opulence dans le premier Iano.

La splendide peinture, compte tenu de la qualité picturale, est attribuable à l'atelier du peintre Gaspar van den Hoecke (1585 - 1648)), l'un des plus grands maîtres du début du baroque flamand à Anvers, dont les œuvres sont fortement influencées par la peinture de Frans Francken influence, artiste de référence pour l'école du sud des Pays-Bas, et avec qui ils ont souvent été confondus pour la similitude stylistique évidente. Voir pour comparaison les deux œuvres de van den Hoeche:
- Il Banchetto di Baltassar, New York, Sotheby's, 24.01.08, lot 210 (https://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2008/important-old-master-paintings-including-europe...)

Comme on peut le voir, ses toiles, dominées par des figures traitées avec un soin extrême et enveloppées de robes de grands et pompeux volumes, sont rendues avec une intense splendeur chromatique et caractérisées par un raffinement dans le choix des pigments typiques de l'école flamande de haut niveau. . Les gestes étudiés des acteurs et leur mimétisme intense sont partisans de la forte tension narrative qui transpire de la table et sont rendus avec un réalisme et une définition extrêmes.

La table est en excellent état et ne présente aucune restauration particulière après analyse de la lampe Wood. Cadre en bois doré, non contemporain.

Pour plus d'informations, contactez nous.
Peinture accompagnée d'un certificat d'authenticité photographique conforme à la loi.
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