Peintre caravagesque du XVIIe siècle

Diane la chasseresse avec ses lévriers

Peinture à l'huile sur toile

104 x 70 cm.

Dans le cadre 115 x 82 cm.

Une belle Diane, divinité romaine de la chasse et de la naissance, est magistralement immortalisée dans ce beau tableau, accompagnée de deux de ses fidèles lévriers.

Représentée comme une séduisante jeune fille à la forte sensualité, malicieusement nue avec une partie de la poitrine découverte, elle est aussi identifiée à la divinité lunaire Séléné, comme le suggère l'attribut du croissant de lune qui brille parmi les perles qui ornent sa chevelure.

La splendide torsion du buste de la femme est encore soulignée par la figure des lévriers à ses côtés, qui non seulement agissent comme un simple attribut iconographique, bien qu'essentiel, mais s'élèvent au rôle de véritables acteurs de soutien de la composition et avec cette instinctive mouvement du cou ils semblent vouloir participer à la curiosité de la maîtresse.

Dans la peinture baroque, le chien de chasse, compte tenu de son élégance innée, est devenu un symbole indispensable de prestige et d'ostentation pour l'aristocratie, avec pour résultat d'apparaître souvent dans des portraits nobles; c'était aussi le signe avant-coureur d'une signification principalement allégorique, en tant que personnification de sentiments nobles tels que l'amitié et la fidélité.

L'œuvre, qui manifeste une intéressante puissance expressive, témoignant du goût du peintre pour un naturalisme marqué, revient par un mélange suggestif d'influences puisées à la fois dans le monde caravagesque et flamand.

Il n'est donc pas surprenant que la toile, qui peut être située au milieu du XVIIe siècle, soit attribuée à Giovanni Francesco Guerrieri (Fossombrone, 1589 - Pesaro, 1657), figure de proue de la peinture des Marches du XVIIe siècle, créateur d'une culture figurative extraordinaire, riche d'expériences flamandes, toscanes et romaines, avec des réminiscences qui nous conduisent au caravagisme d'Orazio Gentileschi.

À notre avis, la toile en question pourrait probablement être attribuée à l'un des séjours romains du maître des Marches, qui était présent à plusieurs reprises dans la ville papale, comme à l'époque où il était spécifiquement appelé par le prince Marcantonio Borghese pour décorer certaines pièces du Palazzo Borghese à Campo Marzio (vers 1617), en concevant de grandes décorations à thème profane, avec des sibylles et des figures mythologiques, réalisées avec l'aide de nombreux collaborateurs, dont beaucoup sont flamands.

État de conservation:

La toile est en bon état avec quelques signes de vieillissement le long des bords qui n'affectent pas la parfaite lecture du sujet.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES:

L'oeuvre est vendue avec un certificat d'authenticité et une fiche iconographique descriptive.

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Il est également possible de voir la peinture dans la galerie Riva del Garda, nous serons heureux de vous accueillir pour vous montrer notre collection d'oeuvres.

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